La fin de règne du "Résistant suprême" n'a pas de secret pour Patrick Raynal. Les slogans absurdes des groupuscules dont les sigles renvoyaient à la douceur stalinienne du goulag montrent à quel point la jeunesse ne garantit pas la qualité d'une éruption sociale. Son héros baroudeur revient d'Afrique en 68 pour répondre à l'appel de son ex. Sa fille étudiante a disparu au cœur de la mêlée. Nice est encore belle mais le monde va déjà mal.
Une ville en mai – Patrick Raynal – L'Archipel – 272 pages – 18€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 25 septembre 2016