Dix nouvelles publiées en revue ou inédites, dix nouvelles pour percevoir l'écho assourdi des marges, la douleur bétonnée des grands ensembles dans lesquels on est si seul pour mourir, l'envers détraqué d'une "république sociale" à l'agonie. Marc Villard est l'un des derniers écrivains à pouvoir nous trimballer au plus loin du sommeil, accrochés aux comptoirs "des bars qui cuisent à feu doux dans la nuit."
La Filles des abattoirs – Marc Villard – Rivages – 282 pages – 8,80€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 25 septembre 2016