En roulant en direction des Landes, personne ne peut échapper au spectacle des montagnes de troncs entassés sous le jet permanent des arroseurs. Philippe Mediavilla s'intéresse au chablis de la tempête de 1999, enjeu de marchandages où se mêlent logique industrielle et cupidité financière. Avec Marco, l'activiste, et Laurent, le militant CGT, ce sont aussi deux visions des transformations sociales qui s'opposent.
Du pin et des larmes – Philippe Mediavilla – Cairn – 280 pages – 11,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 25 septembre 2016