Aussi improbable que l’invasion de l’Amérique par la Corée du nord dans le film de Dan Bradley, cette histoire d’un général ouzbek devenu dictateur des USA fut d’abord lue comme une allégorie du Vietnam. 40 ans après, classique intemporel très orwellien, le livre interpelle pour d’autres raisons, la manière dont il traite du syndrome de Stockholm en particulier, ou son extrême violence. Inédit.
Arslan - M. J. Engh – Traduit de l’anglais (USA) par Jacques Collin - Lunes d’encre/Denoël - 388 pages – 22€ - ***
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 19 juin 2016