Pour qui aime Edimbourg, l'Oxford Bar s'impose. Mais passée la première pinte, il faudra bien l'admettre, John Rebus ne traine pas au comptoir. On l'a rétrogradé sergent, on le soupçonne d'avoir trafiqué les preuves d'une vieille affaire, on compte ses vrais amis sur les doigts d'une main, et pourtant, il a repris du service, toujours aussi bougon. Avec lui, une certaine idée de l'Écosse est éternelle.
On ne réveille pas un chien endormi – Ian Rankin – Traduit de l'anglais par Freddy Michalski – 430 pages – 22,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 13 décembre 2015