Dès les premières lignes le brouillard est épais. Suzanne Stock nous englue dans l'univers halluciné d'une jeune femme, Sandra Denison, avocate new-yorkaise sur le point d'être promue associée. Amoureuse d'un homme marié et obsédée par un drame de l'enfance, elle sombre et nous aspire dans un vertige existentiel dont les visions sanglantes épousent une chronologie incertaine. Un premier roman machiavélique et passionnant.
Ne meurs pas sans moi – Suzanne Stock – Le Passage – 192 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 6 avril 2014