Assez surprenant de découvrir cette femme partagée entre son désir de normalité et son univers de marchands de canons. Eva Maria Staal est un pseudonyme derrière lequel se cache peut-être un fantasme de midinette mais la réalité qu'elle décrit vaut son pesant d'angoisse. Des généraux chinois qui soldent leur surplus d'armes aux psychopathes des zones de guerre, sa petite PME du crime fait froid dans le dos.
Trafiquante – Eva Maria Staal – Traduit du néerlandais par Yvonne Pétrequin – Le Masque – 287 pages – 19,50€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 6 avril 2014