L'amour
fou dans le polar a ses contraintes. Le narrateur de ce petit roman diabolique
est "le fils d'un fantôme et d'une bouteille de gin", entendez par là
qu'il n'a jamais connu son père et que sa mère avait un penchant pour les
breuvages corsés. Né de peu, donc, il se rêve maître du monde après une
rencontre avec une Allemande en rupture de livret de famille. Une photo
découverte dans le sac de la belle va lui révéler qu'en amour aussi, on occupe
parfois la place du mort. Un délicieux vertige.
Le deuxième homme – Hervé
Commère – Fleuve noir – 250 pages – 18,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 10 février
2013