A Giverny, petit village normand, tout tourne autour de Claude Monet qui y mourut en 1926. Sa maison est un musée et on peut traverser l'étang aux Nymphéas grâce aux ponts japonais. Au cœur de cet univers voué au souvenir, le temps s'exerce à contracter les passions amoureuses de trois personnages, une fillette de onze ans, une institutrice et une vieille femme. Cette dernière est la narratrice d'un crime qui nous entraîne à travers le miroir. Avec un épilogue surprenant, tendre et subtil.
Nymphéas noirs – Michel Bussi – Presses de la Cité – 438 pages – 21 euros - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 9 juin 2011