L'auteur
est un scénariste qui s'est donné les moyens de faire son film sans se
préoccuper des producteurs. L'intrigue est néanmoins d'une minceur maladive:
une famille se retrouve un beau matin en 1980 sans savoir pourquoi. Plus de
portables, plus de GPS et une ville rebaptisée Timeville dans un environnement
où tout est pourtant conforme aux livres d'histoire (et aux souvenirs du père
et de la mère). D'un côté donc une reconstitution parfois amusante du passé et
de l'autre un polar exsangue dont la fin ne satisfera personne.
Timeville – Tim Sliders –
Fleuve noir – 380 pages – 19,50€ - *
Lionel Germain