Jane
Casey, Irlandaise domiciliée à Londres, réussit un premier suspense où l'on
retrouve pourtant figées les constantes du genre: disparition mystérieuse d'un
enfant et retour du refoulé une vingtaine d'années plus tard. Le polar
britannique s'inspire davantage du frisson américain que des vapeurs de Baker
Street mais tout tient à la qualité du regard porté sur le personnage
principal, une jeune femme professeur victime d'une mère qui n'a jamais fait le
deuil de son fils.
Ceux qui restent – Jane Casey – Presses de la Cité – 458 pages – 22€ -
10/18 - 528 pages - 8,80€ - ***