Dans
La ville de Göteborg, on a sorti les Pères-Noël et suspendu les guirlandes mais
les enfants ne sont pas forcément à la noce. Le prédateur qui sévit près des
garderies se contente dans un premier temps de promener les bambins et de les
ramener sains et saufs. Malgré les bouffées de tendresse qui le submergent, on
devine que ça ne saurait durer. Winter, le flic sage, fait son boulot, et le
talent d'Edwardson, c'est de nous entraîner gentiment en enfer. Là où les bonnes
intentions finissent de se ruiner.
Le ciel se trouve sur terre
– Ake Edwardson – Traduit du suédois par Marie-Hélène Archambeaud – 10/18 – 503
pages – 9,10€ - ***
Lionel Germain