"Il n'y avait rien qui "ne tournait pas rond" chez elle. Juste une nuit. Une seule nuit de violence, voilà tout ce dont elle avait besoin. Une nuit sans se soucier du qu'en-dira-t-on, une nuit à chier n'importe où, une nuit où elle ne serait indispensable pour personne, une nuit où elle ne serait qu'un corps en mouvement dans l'obscurité, une ombre, un fantôme d'elle-même. Une nuit à n'obéir qu'aux injonctions de son corps."
La nuit chienne – Rachel Yoder – Traduit de l'américain par Hélène Borraz – Flammarion – 320 pages – 22,90€ - ***
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