"C'était l'odeur qui l'avait frappée. Sous celle du sang – tellement de sang -, il y avait autre chose, quelque chose de plus vieux, de douceâtre et d'un peu moisi, comme des lys oubliés trop longtemps dans un vase. L'odeur, et lui; impossible de lui résister, avec son beau visage mort, ses yeux vitreux ourlés de longs cils, ses lèvres pleines entr'ouvertes, révélant des dents blanches bien alignées."
Celle qui brûle – Paula Hawkins – Traduit de l'anglais par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner – Pocket – 416 pages – 8,30€ - **
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