Teixcalaan, un empire galactique éloigné dans le temps et dans l’espace aux dimensions sidérantes. Des personnages équipés de puces mémorielles leur fournissant tous les souvenirs de leur lignée, les femmes souvent aux postes clés. Une onomastique déroutante, des toponymes empruntés aux dialectes de l’ancien Mexique; on y parle aussi une variété de l’arménien oriental moderne, une langue que l’auteure de ce space opera hors catégorie, également spécialiste de civilisation byzantine, enseigne à l’Université. Ça aide, quand on ne veut pas simplement refaire Star Wars.
Un souvenir nommé empire - Arkady Martine - Traduit de l’anglais (États-Unis) par Gilles Goullet - Nouveaux millénaires/J’ai lu - 509 pages - 23€
François Rahier
François Rahier
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