Dans un monde peuplé d’aveugles, seul un espace "mitoyen" existerait, peuplé de sons ou de sensations élémentaires… Le héros de cette dystopie recouvre un jour la vue, et entraperçoit l’espace lointain ou règnent encore liberté, beauté et infini. Ukrainien d’origine, l’auteur propose sa partition sur le thème immémorial de la vision, qui traverse notre culture de Platon à Jim Morrison.
Espace lointain - Jaroslav Melnik - Traduit du lituanien par Margarita Leborgne - Agullo fiction - 320 pages – 21,50€ - ***
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 15 octobre 2017Lire aussi dans Sud-Ouest