" «Ce sont des garçons pauvres. Pauvre au sens littéral du terme. C'est pour ça qu'ils sont à vendre. Contre de l'argent, que leurs parents miséreux acceptent volontiers pour se débarrasser d'eux. Ils sont graciles et on les pare d'habits de femme. On les maquille. On leur apprend à sourire de manière aguicheuse. On leur donne des bijoux argentés avec des grelots qui tintent quand ils dansent. Car ils doivent danser. Ils doivent impressionner les hôtes. Les hôtes d'autres hommes puissants, généralement des seigneurs de guerre, de riches hommes d'affaires ou de pouvoir. Ils peuvent prendre du bon temps avec ces enfants. (…) C'est une tradition séculaire en Afghanistan qui est maintenant importée aux Pays-Bas par quelques salauds anonymes.» "
Un papillon dans la tempête – Walter Lucius – Traduit du néerlandais par Yvonne Pétrequin et Brigitte Zwerver-Berret – Le Masque – 512 pages – 22,90€ - ***
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