Au côté de Marion Briem, Erlendur n'est qu'un jeune inspecteur à la criminelle et le roman d'initiation qu'écrit Indridason se double d'un travail assez réussi sur la genèse de son personnage. On a connu Erlendur vieux et sur le point de se dissoudre dans les monts glacés d'Islande, on le découvre au début des années quatre-vingts en pleine guerre froide menée par les encombrants cousins d'Amérique.
Le lagon noir – Arnaldur Indridason – Traduit de l'islandais par Éric Boury – Métailié – 320 pages – 20€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 5 juin 2016