L’automne est la saison du poète. Et Bradbury était le poète de la SF. Il n’a jamais été autant lui-même que dans ces évocations entre chien et loup du pays d’octobre où le temps s’éternise, du côté d’Halloween. Ici, un garçon se déguise en squelette pour parcourir la ville, quêtant des friandises. Un autre disparaît. Une porte s’ouvre alors sur un ailleurs mystérieux.
L’Arbre d’Halloween - Ray Bradbury – Traduit de l’américain par Alain Dorémieux - Folio SF – 176 pages – 6,40€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 1er novembre 2015