Un chef d'œuvre se passe de commentaire. Un type en braque un autre sur un parking. La victime veut bien qu'on lui fasse les poches. Elle veut même vider son sac. Pasteur escroc, les flammes de l'enfer ont ravagé sa vie. Épargnons-nous les comparaisons avec les grands auteurs défunts du roman noir. Jake Hinkson est là, dans cette Amérique qui n'en finit pas de se consumer. Sanglante confession.
L'enfer de Church Street – Jake Hinkson – Traduit de l'américain par Sophie Aslanides – Néo-noir-Gallmeister – 240 pages – 15€ - Réédition Totem Gallmeister août 2017 - 208 pages - 8€ - ****
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 24 mai 2015