Il s'appelle Charlie Parker mais si sa partition est parfois aussi ténébreuse que celle du Bird, sa musique est moins destinée aux salles de concert qu'aux ruelles sombres où se règlent des comptes définitifs. Connolly excelle à brouiller les repères entre le bien et le mal. Quand un tueur est pourchassé par d'autres tueurs, Parker, détective de l'absolue solitude des hommes, s'affranchit des conventions pour aider ceux qui croisent sa route.
Les anges de la nuit – John Connolly – Traduit de l'anglais par Jacques Martinache - Pocket – 467 pages – 7,70€ - ** -
Lionel Germain – d'après un article publié dans Sud-Ouest-dimanche – avril 2009