"Avant la misère sociale, il y a le malheur et la détresse individuelle, pas forcément de nature sociale ou économique". Cette affirmation de Julien Suaudeau face à Natacha Polony sur le site du Figaro éclaire ce gros roman sur la vengeance et la déréliction. Violent constat qui fait de la religion la maladie opportuniste du désespoir. Trop tard pour les bons sentiments. Voilà où nous en sommes: au bord du gouffre.
Dawa – Julien Suaudeau – Robert Laffont – 491 pages – 21€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 8 juin 2014