Le héros borderline se porte toujours aussi bien dans le polar mais Massimo Carlotto se distingue avec Bernadette. Elle est chouette. Commissaire carbonisée et reléguée aux basses besognes, B.B., comme on la surnomme, est chargée d'empêcher les gangs sud-américains de transformer Marseille déjà capitale du partage du plomb, en lessiveuse d'argent sale. On va chouiner sur la Canebière mais c'est noir et ça pulse.
Le souffle court – Massimo Carlotto – Traduit de l'italien par Serge Quadruppani – 220 pages – 18€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 8 juin 2014