Depuis
"La Théorie Gaïa", Maxime Chattam peaufine sa vision du monde. La
violence y est inscrite comme une nécessité dans la compétition entre
prédateurs. Dans ce dernier roman, les gendarmes d'une brigade spécialisée
affrontent une association internationale de tueurs en série. On tremble en
découvrant que nos gènes ont gardé la trace de cette "conjuration
primitive". Suspense efficace pour un grand guignol de l'horreur à prendre
au second degré.
La conjuration primitive –
Maxime Chattam – Albin Michel – 460 pages – 22,50€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 25 août 2013