Dans
"Le tailleur gris", un roman sans Montalbano où Camilleri décrit
l'emprise d'une femme fatale sur un banquier à la retraite, la mafia rôde
toujours dans les coulisses mais les premiers rôles s'affrontent sur la scène
des amours contrariées. Récit d'une déchéance analysée de l'intérieur, ce texte
d'une grande sobriété est un vrai diamant noir.
Le tailleur gris - Andrea
Camilleri – Points Seuil – traduit de l'italien par Serge Quadruppani – 188
pages – 6,60€ - ***
Lionel Germain
– Sud-Ouest-dimanche – 17 janvier 2010