Montalbano
vieillit et s'interroge. Par quel miracle ou quelle malédiction doit-il encore
éprouver la chaleur d'un feu adolescent pour les beaux yeux d'une responsable
de la Capitainerie? Il enquête sur des trafiquants, prépare des rougets avec
amour, croise des personnages de Simenon, brise les "roubignoles" du
Dr Pasquano "et conclut amèrement que comme flic il était peut-être bon,
mais que comme homme, il était une demi-chaussette." Et le charme doit
beaucoup à la traduction exigeante de Quadruppani.
L'âge du doute – Andrea
Camilleri – traduit de l'italien par Serge Quadruppani – Fleuve Noir – 248
pages – 20,20€ - ***
Lionel Germain