Quand
ils sont réussis, les polars historiques ont cette faculté inestimable d'animer
nos souvenirs d'étudiant, de donner une couleur aux mots gris des livres
scolaires. Ici, on découvre le cadavre d'une femme aux abattoirs mais le Traité
de Versailles sert de toile de fond aux sombres agissements d'un tueur en série
qui semble avoir Clémenceau en ligne de mire. Tout nous renvoie à la grande
boucherie du Siècle et on se surprend à frissonner dans l'atelier de Soutine.
Le bal de l'Équarisseur – Guillaume Prévost – 10/18 – 310 pages – 7,50€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche - 18 novembre 2012