Un roman de Michel Bussi, c'est comme une chanson populaire à laquelle d'ailleurs il emprunte ses refrains pour couturer, chapitre après chapitre, son travail d'équilibriste.
Katel Marelle, enquêtrice de la gendarmerie, doit résoudre une énigme insolite: celle d'un homme assassiné qui vivait trois existences séparées sous trois identités différentes, avec trois femmes revendiquant chacune l'amour du disparu. Quand on joue à la marelle, on saute à cloche-pied pour atteindre le paradis. Michel Bussi nous renvoie à nos lectures d'enfance. Le merveilleux s'y inscrit dans l'ordinaire des jours et on frissonne avec bonheur.
Trois vies par semaine – Michel Bussi – Presses de la Cité – 456 pages – 22,90€ - ***
Lionel Germain
Lionel Germain