On aimerait pouvoir flanquer le roman de Peter James d'une étiquette fantastique, mais le magicien du polar britannique nous bluffe encore avec ce récit cauchemardesque qui feint d'emprunter à Stephen King pour mieux brouiller les cartes. Un charmant lotissement à la place d'un manoir à l'abandon et un couple modèle en quête d'un petit paradis, on a tous les ingrédients pour déchaîner les turbulences d'un grand bal des fantômes. Mais les fantômes n'existent pas, non? Néo-gothique.
47, allée du Lac – Peter James – Traduit de l'anglais (GB) par Maït Foulkes – Fleuve noir – 400 pages – 21,90€ - ***
Lionel Germain