Vous pouvez l'appeler Hans, mais son vrai nom c'est Hans Solo. Il a généralement la queue dressée et les oreilles en arrière. Rassurez-vous ce n'est qu'un chat. Celui de Sterling, capitaine de police au 3ème DPJ de Paris.
Et comme le dit Jean Cocteau en tête de chapitre: “si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chats policiers.” À quarante ans, Sterling est déjà un de ces flics de fiction fatigués. Serial tombeur de jolies filles qu'il abandonne à l'aube, le voilà sur les traces d'un autre amateur de séries, mortelles celles-là. Un bon polar bien rythmé, ponctué de pensés profondes ou malicieuses chuchotées par Pindare, Foucault, Arletty et Woody Allen. Elles éclairent un héros plutôt sombre et tourmenté.
Le chat qui ne pouvait pas tourner – Anne Dhoquois – Equinox Les Arènes – 336 pages – 14€ - **
Lionel Germain
Lionel Germain
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