C'est pas l'homme qui prend la mer, dans le roman d'Élisa Vix, c'est la mère qui prend l'homme. Une histoire d'amour en cascade avec mademoiselle Rose en fin de parcours. Une jeune femme si belle que Lancelot, pas celui du Lac mais un beau gosse de Martinique couvé par sa propre mère, en tombe raide dingue. Et voilà que Rose est clouée au lit d'un hôpital au dernier stade d'une leucémie dont seule une greffe de moelle osseuse pourrait contrer l'issue fatale.
Élisa Vix nous entraîne dans un mélo à suspense à travers les Océans à la recherche du père biologique de Rose. "Qui voit Ouessant voit son sang" murmure la lande bretonne. Les naufrageurs de l'amour devront s'en souvenir.
Qui voit son sang – Élisa Vix – Rouergue – 208 pages – 18,50€ - ***
Lionel Germain
Lionel Germain