Invité par Huston en Irlande pour écrire le scénario de "Moby Dick", Bradbury fréquente surtout des poivrots fabuleux et rencontre Melville et sa baleine. Troisième et dernier volet d’une autobiographie teintée de fantastique, cette chronique tendre et burlesque se lit aussi comme un récit initiatique. De retour au pays on ne le considérera plus simplement comme un auteur d’histoires de martiens pour ados.
La Baleine de Dublin - Ray Bradbury - Traduit de l’américain par Hélène Collon – Denoël - 402 pages - 16€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 25 février 2018