Un recueil de poèmes met un bouquiniste sur la trace d’amours singulières qui ont pour toile de fond un monde quantique où les temps fusionnent dans l’Incertitude du principe d’Heisenberg. L’aridité du propos est rachetée par la beauté d’une prose poétique qui immerge le lecteur dans la nostalgie d’un temps qui passe et revient, jamais le même. Un sous-texte malicieux ravira en même temps les amoureux des livres.
Le Temps fut - Ian McDonald - Traduit de l’anglais par Gilles Goullet - Le Bélial’ - 139 pages – 9,90€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 15 mars 2020Lire aussi dans Sud-Ouest