Il existe de multiples façons de raconter la grande Histoire. L'idée même de "raconter" suggère la réorganisation des faits historiques à la sauce romanesque. Et Dan Fesperman en reporter aguerri n'oublie jamais ses personnages pour éclairer ce mois de février 1942 à New-York. A travers les yeux d'un jeune flic et d'un mystérieux écrivain public, on découvre les manigances des défenseurs de l'Allemagne nazie. Excellente fiction au cœur du réel.
L'écrivain public – Dan Fesperman – Traduit de l'américain par Jean-Luc Piningre – 10/18 – 500 pages – 8,80€ - ***
Lionel Germain