Mettez-lui un feutre légèrement penché, écoutez claquer le capot du Ronson, et dans le halo bleuté de sa cigarette vous verrez la silhouette chandlérienne de Sawazaki au volant d'une Nissan Bluebird aux durites aussi épuisées que ses artères. Le privé des années 80 enquête sur l'enlèvement d'une môme à Tokyo. Embrouilles et secrets de famille.
La petite fille que j'ai tuée – Ryo Hara – Traduit du japonais par Dominique Sylvain et Frank Sylvain – Atelier akatombo – 376 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 7 juillet 2019Lire aussi dans Sud-Ouest