"J'ai toujours entendu mes parents évoquer l'Algérie. J'ai très tôt compris que ce pays leur manquait, qu'ils y avaient leurs souvenirs mêlés aux nombreuses polémiques soulevées pas cette guerre. Mon père était dans les forces spéciales à Oran."
À l'intersection du roman et du documentaire, le récit d'un ancien flic de la B.R.I. en charge de l'intervention de l'Hyper Casher et du Bataclan raconte la genèse coloniale de nos rapports troublés avec l'Islam. De l'Algérie de 1961 au drame de 2015, petit inventaire du terrorisme.
Le chat d'Oran – Georges Salinas – Mareuil – 270 pages – 18€ - ***
Lionel Germain