L'auteur a été bassiste de rock puis journaliste spécialisé dans les sports de combat. Grand amateur de mangas, il a imaginé pour ce premier roman d'une série à succès, le personnage sympathique et accrocheur de Reiko Himekawa, seule femme de la section criminelle de la police de Tokyo. Les cadavres sont livrés emballés et l'enquêtrice doit affronter le machisme et la jalousie des collègues. Il lui arrive de pleurer plus fréquemment pour le criminel que pour la victime. On en redemande.
Rouge est la nuit – Tetsuya Honda – Traduit du japonais par Dominique et Frank Sylvain – Atelier akatombo – 344 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 5 mai 2019Lire aussi dans Sud-Ouest