On a tout vu dans le polar: des enquêteurs borgnes, manchots, nains ou sourds, mais celui de Sara Lövestam, immigré iranien clandestin sans domicile fixe, est sexuellement plus flou qu'un matin d'automne sur la Garonne. C'est une conseillère municipale escroquée par sa maîtresse qui l'embauche. Un portrait hallucinant des marges de la société suédoise.
Ça ne coûte rien de demander – Sara Lövestam – Traduit du suédois par Esther Sernage - Pocket – 416 pages – 7,50€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 20 janvier 2019Lire aussi dans Sud-Ouest