Hyacinthe Kergolé est un poilu mais le roman de Gildas Guyot n'est pas un ouvrage historique. C'est l'exploration d'un charnier qui évoque les grands peintres apocalyptiques du 16e Siècle, et pour le survivant du "carnage", la certitude de ne plus jamais s'échapper de cette "Nef des fous". L'homme est bon mais le veau est meilleur. Roman gore sur les limites de la résilience.
Le goût de la viande – Gildas Guyot – In8 – 256 pages – 17€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 20 janvier 2019Lire aussi dans Sud-Ouest