Comment se fait-il qu'en 2018, on parle encore de l'Algérie avec le sentiment d'une plaie à vif? Les Français n'ont fait qu'un travail partiel de deuil et l'armée algérienne a converti le rêve d'indépendance en cauchemar sécuritaire. Adlène Meddi observe le destin tragique des fils de héros. La réponse à la question initiale, poétique et rageuse, n'est pas toujours politiquement correcte.
1994 – Adlène Meddi – Rivages – 348 pages – 20€ - ****
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 21 octobre 2018