L’ère soviétique ne fut-elle qu’une parenthèse? Dans ce recueil de huit textes courts, contes grivois ou scatologiques, nouvelles horrifiques, simples apologues ou brefs succédanés de vie quotidienne, l’auteur retrouve la truculence d’un Gogol pour décrire la noirceur d’une Russie qui lui paraît toujours aussi absurde et corrompue jusqu’à la caricature.
Syphilis - Mikhaïl Elizarov - Traduit du russe par Stéphane A. Dudoignon - Serge Safran éditeur - 185 pages – 18,90€ - ***
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 28 mai 2017