On ne rigole pas au sein de l'HP où travaille Alice Crozet. Une de ses patientes dépressive se suicide et le caractère criminel de cette mort est assez vite évident. Derrière le pseudo de Rémy Guillen se cache sans doute un jeune psychiatre. Même si un bon éditeur aurait dû rééquilibrer l'intrigue un peu bancale dans sa deuxième partie, on ne s'ennuie pas à la lecture d'un roman étoffé de toutes les turpitudes hospitalières. Univers impitoyable et guerre des chefs, il faut être fou pour travailler en HP.
Ceux qui n'y sont pas enfermés – Rémy Guillen – Vérone éditions – 298 pages – 20,50€ - **
Lionel Germain