L'année 1973 imprime sa marque à ce roman de Lisa Sandlin et ravive de vieux souvenirs de lecture, un polar de Bill Pronzini mettant en scène son privé "sans nom" par exemple. Ici le privé s'appelle Tom Phelan. Il inaugure son agence en embauchant une secrétaire au tempérament prononcé. Delpha Wade sort de taule après avoir infligé une correction définitive à son violeur. On est dans le sud cajun, on y parle un français oublié, et le Bayou regorge de gibier de potence à débusquer. Le duo daté fonctionne à merveille pour ce premier roman déjà couvert de récompenses aux États-Unis.
Les samaritains du Bayou – Lisa Sandlin - Traduit de l'américain par Claire-Marie Clévy – Belfond noir – 336 pages – 22€ -
Pocket – 384 pages – 8,60€ - ***
Lionel Germain
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