Le jardinier s'appelle Jim Carlos. Son histoire est consignée dans des cahiers qui pourraient permettre l'inculpation de ses patrons pour meurtre.
Les Loubet sont riches et puissants mais leurs jardiniers n'ont pas de chance. Avant la disparition mystérieuse et définitive de Jim Carlos, son chien, le bon Lebowski, avait trouvé un os. Certainement celui du jardinier auquel succédait son bon maître. Pour la juge, les carnets sont une preuve que le tribunal refuse de considérer en l'absence du corps. L'os de Lebowski manque à l'appel et le roman tourne habilement autour de ces absences, celles du "nonosse" et des cadavres, pour trousser une comédie policière bienfaisante.
L'os de Lebowski – Vincent Maillard – Philippe Rey – 208 pages – 18€ - ****
Lionel GermainLire aussi dans Sud-Ouest