Le refrain nous dit que la montagne est belle. Mais les hommes et les femmes qui vivent entre les ombres de la forêt et la lumière aiguisée par les roches se méfient de l'inconnu. Cet homme, par exemple, accablé de chagrin et réfugié dans les bois après l'incendie d'une ferme. Au plus près de la terre, Alexandre Lenot restitue avec une maîtrise éblouissante la chair d'un paysage où errent des figurants tragiques.
Écorces vives – Alexandre Lenot – Actes Sud – 208 pages – 18,50€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 28 octobre 2018