C'est un crime odieux dont la banalisation doit beaucoup à l'anonymat des réseaux. Louise O'Neil raconte l'histoire d'une lycéenne, jolie, "populaire", et victime d'un viol au cours d'une soirée. Les images diffusées avec leur lot de commentaires obscènes et haineux complètent l'agression. C'est la conséquence de ce point de rupture que le roman analyse avec pessimisme.
Une fille facile – Louise O'Neil – Traduit de l'anglais par Nathalie Guillaume – Éditions Stéphane Marsan – 288 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 21 octobre 2018