"La guerre est une folie qui n'épargne pas même les survivants. Elle abime tout, corrompt tout. Nul ne peut la côtoyer et demeurer sans peur et sans reproche." À qui peut s'adresser ce jugement plein de bon sens? Au Chevalier Bayard, bien-sûr. Les lecteurs jeunes ou moins jeunes qui ont vibré avec Dumas se régaleront de ce voyage au cœur du Royaume de France en 1515. Bayard est amoureux et François Ier, lui, n'est pas sans reproche.
Le disparu de l'Hôtel-Dieu – Éric Fouassier – Lattès – 532 pages – 20€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 10 juin 2018Lire aussi dans Sud-Ouest