On peut faire de ce livre un "brûlot" contre la Russie contemporaine, croire à la singularité du crime qui hante les rues de Saint-Pétersbourg et abandonne des hordes de junkies à une somnolence définitive. Il suffit de traverser Budapest ou Neuköln à Berlin pour comprendre l'universalité tragique du phénomène dont Andreï Doronine, lui-même ancien toxicomane, nous fait l'écho avec une sobriété glaçante.
Transsiberian Back to Black – Andreï Doronine – Traduit du russe par Thierry Marignac – 10/18 – 216 pages – 7,10€ - ****
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 17 juin 2018Lire aussi dans Sud-Ouest