Dans les solitudes glacées d’un hôtel de montagne enfoui dans la neige, huit personnes se lacèrent autour du cadavre de la neuvième, la vieille bâtisse de l’époque soviétique et son gardien jouant un peu le rôle du chœur antique. Huis-clos tragique sans bons ni méchants, ce nouveau roman d’un auteur à l’aise dans le post-apocalyptique conjugue ici habilement l’histoire de catastrophes personnelles qui s’achèvent en tsunami.
L’Hôtel - Yana Vagner - Traduit du russe par Raphaëlle Pache – Mirobole – 508 pages – 22,90€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 1er octobre 2017