Détective "public" pour se distinguer des loseurs du roman noir, Jérôme Beauregard est surtout le double d'un écrivain d'un mètre quatre-vingt-quinze, pas forcément parmi les meilleurs puisque vivant, qui nous propose la traversée d'un océan de vodka pour tituber en terre mongole. Autour des usines d'or, les jolies femmes ont de vilaines arrière-pensées et les "ninjas" locaux peu d'états d'âme. Brutal et fortement dosé.
Cadavre, vautours et poulet au citron – Guillaume Chérel – Michel Lafon – 352 pages – 18,95€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 27 mai 2018Lire aussi dans Sud-Ouest